jeudi, 10 octobre, 2024

La Rochelle : le port sur la voie du rail

Train de marchandiseIl charge la vingtaine de wagons de ballots de pâte à papier. Mardi,en fin de matinée, ce train s’ébranlait au Grand Port maritime de La Rochelle pour traverser la France d’ouest en est. Une scène banale, à ceci près qu’elle dessine les contours d’une politique portuaire singulière, laquelle incite au report modal. Il s’agit de redonner au fret ferroviaire une part des 8,4 millions de tonnes qui entrent et sortent du port chaque année (10 millions pressentis à l’horizon 2015).

Le 4 septembre de cette année-là, le port recevait de Réseau ferré de France (RFF) la propriété de toutes les voies de son ressort, jusqu’à 3 kilomètres en amont du premier quai embranché.

Un signal fort : dans l’enceinte portuaire, le ferroviaire a désormais priorité sur le trafic routier et le temps de transfert des convois, entre l’accès au port et le quai desservi, s’est réduit.

Le deuxième volet de cette stratégie place La Rochelle en capacité de prendre part à la collecte ferroviaire.

Et donc d’étendre sa zone d’influence, cet «hinterland», qui s’étire actuellement jusqu’à Lyon, la Creuse, le Centre et grignote un peu vers le sud.

Picoty, pour un convoi de carburant par semaine, et Cogemar, avec un chargement hebdomadaire de pâte à papier, ont recours à l’OFP.

«Notre objectif est de densifier la collecte là où la SNCF n’irait pas», souligne Philippe Guillard. S



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