La médiathèque, de la cave au grenier
La médiathèque François-Mitterrand, paquebot amiral de l’offre de lecture à Saintes, est l’un des endroits les plus fréquentés de la ville. Si les lecteurs n’en connaissent que les trois espaces ouverts au public, différentes tâches invisibles guident le bon fonctionnement de cet ancien couvent transformé en temple du multimédia. Par ce nouveau rendez-vous, «Sud Ouest» a décidé d’en faire découvrir les coulisses à ses lecteurs.
À Saintes, l’enveloppe annuelle d’acquisition à se répartir entre les différents espaces adultes, jeunesse et images et sons est de 85 000 euros.
L’espace pour adultes de la médiathèque François-Mitterrand dispose par exemple de 29 000 euros tous les ans pour acheter 1 600 romans, documents ou bandes dessinées qui viennent enrichir l’offre déjà existante.
Les fournisseurs sont des libraires qui ont répondu à un appel d’offres.
La médiathèque travaille par exemple avec la librairie Peiro-Caillaud, à Saintes, ou encore avec la librairie Mollat à Bordeaux.
Chaque bibliothécaire ou responsable d’espace pouvant développer des critères d’achat qui se veulent être les plus objectifs possible.
«On dispose d’ailleurs d’un cahier de suggestions», confie Marc Villalon.
Simon Davaud souhaite cependant formaliser un peu plus les choses (voir son interview ci-contre).
Une fois le livre, le CD ou le DVD acheté, il doit être indexé, catalogué et référencé sur ordinateur.
Direction maintenant la cave, par un ascenseur accessible uniquement à l’aide d’une clé. Une sorte de purgatoire entre la lumière du rayonnage et le pilon. S