L’arrivée en ligne de mire
A 14 h 30, demain, ils seront 500 à plonger la tête la première dans les eaux de l’estuaire et dans la première édition du «nouveau» triathlon de Royan. Une épreuve au format longue distance, pour la première fois en douze éditions de l’événement organisé par le Triath Club de Royan. Le Triath Club de Royan a invité un plateau de professionnels et amateurs de très bon niveau, pour pimenter la course, mais ils seront tout au plus «une quinzaine», estime généreusement Stéphane Garcia, à la fois organisateur et speaker de l’épreuve, à pouvoir prétendre à la victoire.
Encore faudra-t-il espérer une défaillance du meilleur d’entre eux, Hervé Faure, triple vainqueur du plus redoutable des triathlons Ironman, celui d’Embrun.
Mais quelque que soit ton objectif ou ton résultat, ce que tu ressens en franchissant la ligne, c’est d’abord un sentiment de délivrance.
Il ne faut pas occulter ce paramètre : quand on court un triathlon de longue distance, on ressent de la douleur.
Arrive même un moment où physiquement, tu n’es plus qu’une immense douleur.
Bastien Pointud a été marqué, également, par l’accueil réservé aux «finisheurs», à tous ceux qui ont franchi la ligne d’une épreuve de longue distance, même parmi les derniers.
Le vent joue sur les trois disciplines : la nage, le vélo et la course à pied.
En vélo, le vent peut être déterminant entre Meschers et Talmont, une portion très exposée.
Cette première édition du triathlon de Royan dans un format longue distance se veut un défi pour les concurrents et un spectacle pour les accompagnateurs, les passionnés de sport et les badauds. S