La Rochelle : Ils vont baguer les méduses des pertuis
Chercheurs dans les universités de Swansea au Pays de Galles et Cork en Irlande, Sabrina, Thomas, Graeme et Keith passent quinze jours en Charente-Maritime pour étudier les blooms de méduses, ces phénomènes de rassemblements qui nous font parfois à tort croire qu’il existe des années à méduses. On peut parler de véritables soupes de méduses. Après un passage hier à l’Aquarium de La Rochelle pour échanger leurs connaissances avec le biologiste Pierre Morinière, les quatre jeunes scientifiques embarquent aujourd’hui pour une opération de poses d’émetteurs sur les rhizostoma octopus, les cnidaires spécifiques de notre littoral.
On va leur passer la bague sur un tentacule.
Et pour mieux comprendre l’incidence réelle des courants sur leurs déplacements, nous posons des bouées équipées de GPS un peu partout dans les pertuis.
Si la méduse hante les océans depuis la nuit des temps (650 millions d’années), on sait très peu de chose sur elle.
Si nous avons choisi les pertuis charentais, c’est parce qu’on pense qu’il y a ici une forte concentration de rhizostomes. Notamment depuis qu’on y a constaté la présence de tortues luths en nombre en 1997. S