Le « Guernica » rochelais

C’est l’histoire d’une ville par un peintre. L’histoire d’une toile de la taille d’une fresque. De par ses dimensions (7,80 par 3 mètres), l’époque de sa réalisation (1940) et de sa vocation de témoignage historique. Depuis début août, Pascale Brenelli, restauratrice en oeuvres d’art redonne une seconde jeunesse à «L’allégorie de La Rochelle», ce tableau monumental que des générations de Rochelais ont vu et revu à l’occasion des réunions d’associations du quartier de Saint-Maurice.

Car il trône dans l’ancien gymnase de l’école Pierre-Loti transformé en salle de réunions.

Du gommage, des points de mastic, des retouches, elle avance centimètre carré par centimètre carré sur cette toile marouflée qui orne tout le pan de mur.

Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, «L’allégorie de La Rochelle» présente quelques relents de «Travail, Famille, Patrie», ce qui quand on repense à l’époque où le peintre rochelais l’a réalisée peut lais ser rêveur : sur la droite on y voit tout ce qui constitue le monde du travail à La Rochelle : les industries, les ports, les grues, les dockers, les pêcheurs, les sauniers. S



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