Femme, marin, et officier sur un navire d’exception

Estelle MassiasMais Estelle aime aussi «les gros bateaux, les grues, les ambiances portuaires, la ferraille». Une passion dont elle a fait son métier, en contrariant un parcours qui la laissait glisser vers la filière du tourisme. Estelle a donc passé la vague, mais après s’être révélée à la mer, quasiment sur une plaisanterie.

Il l’a prise au mot, puis en a fait son matelot.

Depuis 1999 et son premier embarquement à la passerelle d’un de ces porte-conteneurs, Estelle Massias est à bord, ne pouvant renier qu’il y a peut-être un peu d’atavisme dans cette longue route (maman Annie est directrice adjointe du Musée maritime).

Bref, comme tout marin dont la vie cadence entre périodes en mer et séjours à terre, Estelle vient à nouveau de boucler son sac.

Il relève les bases de Crozet, de Kerguelen, et de l île d’Amsterdam.

Le «Marion Dufresne» leur fournit des salades comme du pétrole, de nouveaux contingents de chercheurs comme du matériel.

Le reste de l’année, le navire est affrété par l’Institut polaire, basé à Brest.

Mission : la science en mer, avec toutes ses variantes, du carotage à grande profondeur, au prélèvement d’eau.

«Le bateau doit être super adaptable», complète Estelle Massias. S



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