Le café de l’excentricité
Benoni, le patron «déjanté», est dépassé lorsque les clients arrivent en nombre. Le prétexte à toutes sortes de drôleries, de surprises, d’interaction avec le public. Et, surtout, un cadre qui permet, aussi bizarre que cela puisse paraître, de mettre la musique au coeur du spectacle.
Ils sont Bretons, musiciens professionnels, et font partie de la compagnie Oyoun Musik, qui compte une quinzaine d’artistes.
Ce spectacle, le «Bagad Café», tourne depuis deux ans et rencontre un succès qui ne se dément pas.
Roland Becker, directeur artistique de la compagnie, parle d’un spectacle «bon enfant, burlesque, rigolo, basé sur une grande interaction avec le public».
Les deux personnages, un gros et un petit, ne vont pas sans rappeler de célèbres duos tels Astérix et Obélix, ou encore Laurel et Hardy.
Un spectacle sous-titré «Il était une fois dans l’ouest», pour situer l’action bien sûr, mais aussi et surtout en référence au célèbre western de Sergio Leone.
Car ces deux personnages, équipés d’un bagpipe – une cornemuse écossaise – et d’une bombarde – un hautbois populaire breton – vont, dans un scénario qui reste à découvrir, interpréter des musiques de films et de feuilletons largement connus du public.
Le scénario de «Bagad Café» réserve au public un rôle essentiel, le troisième rôle, si ce n’est le premier.
Si Roland Becker a une certaine expérience de l’attitude du public dans ce spectacle, c’est qu’il a déjà été donné une quinzaine de fois dans divers festivals. S