Créations marines entre père et fille
La peinture se fait matière, alliance subtile d’inclusions de bois flotté et de vieux fer, de fragments de dérive, d’anneaux et de mousquetons dans la galerie ouverte il y a un peu plus d’un an place de l’Église. Florence et Michel Oboeuf y présentent des oeuvres sur bois, sur toile ou même sur fer rouillé. Les voiles de bateaux découpées en autant de pièces, façon puzzle, voient fleurir des silhouettes de poissons japonais en séries presque warholiennes.
Après un diplôme de plasticienne à l’École nationale supérieure des arts appliqués Duperré et deux années aux Beaux-Arts de Paris, Florence Oboeuf a beaucoup travaillé, inspirée par ses voyages océaniques et l île d’Oléron, sa terre d’adoption depuis presque vingt ans.
Entre le père et la fille, c’est le même cheminement intérieur qui se produit, même si le mode d’expression et le traitement sont différents.
Au final, les deux types de créations s’équilibrent et se répondent très bien, comme les visiteurs pourront le constater à la galerie. S