Patrick Pelloux au secours de Sauveur Méglio
Quand Patrick Pelloux décide de se déplacer hors de ses bases franciliennes, le très médiatique président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), ne vient que rarement distribuer les bons points. Dans son viseur, hier, à Royan, le directeur du centre hospitalier, Francis Vernalde, coupable à ses yeux d’un «déni de démocratie», ni plus, ni moins. La récente décision de Francis Vernalde de retirer au médecin urgentiste Sauveur Méglio la responsabilité du pôle médecine-urgences de l’hôpital.
Touché par une réserve émise concernant le service des soins continus, placé sous la responsabilité des urgences, Sauveur Méglio, de son propre aveu, avait voulu «mettre la pression» sur l’ARS, avant même que le rapport officiel des experts soit rendu.
Cette loi Hôpital patients santé territoire (ou loi Bachelot) a notamment modifié le mode d’administration des établissements de soins.
Son pouvoir, Francis Vernalde en a fait un usage «autoritaire», estiment Patrick Pelloux, mais également ses homologues des syndicats CGT et FO, présents hier autour de Sauveur Méglio, sanctionné «alors qu’il s’exprimait en tant que syndicaliste».
«Royan n’est pas le meilleur prétoire pour un tel procès», s’agace Francis Vernalde. S