Les contes érotiques font peur aux Saintais

Les Saintais seraient-ils si prudes qu’ils feraient passer la première communiante effarouchée pour une enfant de choeur ? C’est ce qu’aurait plutôt tendance à penser Anne Bert, auteur en 2009 d’un recueil de nouvelles érotiques intitulé «L’Eau à la bouche», aux éditions Blanche. Elle et Jean Charrier, journaliste et conteur, ont eu l’idée de renouveler à Saintes, le jour de la Saint-Valentin, le 14 février prochain, une lecture à voix haute de contes érotiques comme ils l’avaient fait au restaurant lounge-bar l’Hédoniste, à Chérac, en mai dernier.

Sauf que pour trouver un lieu qui veuille bien les accueillir, ils ont sué sang et eau. «Il fallait aussi que le lieu se prête à ce type de lecture», explique Anne Bert.

Finalement, ce sont les gérants de l’hôtel Le Terminus, en face de la gare, qui y ont répondu.

Leur demande auprès du club de littérature du Bois Saint-Georges n’a pas abouti et leur volonté de s’installer dans la cuisine du château de La Roche-Courbon a viré au cauchemar.

S’ils s’étaient mis d’accord avec la propriétaire de la bâtisse, au dernier moment l’affaire a tourné à l’aigre. Elle voulait les expurger de leur contenu.

Les deux lecteurs n’ont pas eu plus de chance auprès de l’artiste Marie Tillard, qui tient la galerie du Pas Sage, à Saintes. Après, je suis allée les voir à l’Hédoniste. S



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