Les Comédiens de l’estuaire préfèrent en rire

Jacques Baudouin a beau relever une difficulté permanente à enrôler de nouveaux comédiens, les compagnies de théâtres amateurs foisonnent, il doit bien l’admettre. Royan et sa proche région en dénombre pas loin d’une dizaine. Heureusement, puisque comme la plupart de leurs homologues du cru, les Comédiens de l’estuaire ont pris le pari de faire rire. Jacques Baudoin, en d’autres temps, avec une autre troupe déjà, a joué Breicht.

Il ne méprise pas l’humour au théâtre, loin s’en faut. Quand il prend la plume, pourtant, l’auteur qu’il est se plaît à dépeindre des situations comitragiques dans la plus pure tradition du théâtre de boulevard.

Jacques Baudoin respecte le théâtre d’amusement parce que «les gens qui viennent au théâtre veulent d’abord se détendre, oublier leurs soucis».

On croit qu’une réplique va faire mouche et elle tombe à plat, parce qu’il manque sans doute ce geste qui l’accompagne et rend la scène cocasse.

Les Comédiens de l’estuaire interpréteront «Le pacte de cinque», de Jean-Luc Felgeirolle, demain, à 21 heures, au Carel, rue des Fleurs de la Paix. S