Marée montante pour le bateau électrique

Les bateaux passeurs de La Rochelle? Le ferry-boat du Vieux-Port de Marseille?Comme le bus de mer qui sort aujourd’hui du chantier naval des Minimes et prend la route de Paris sur une remorque de convoi exceptionnel, ces bateaux ont en commun d’être tous nés de l’intelligence rochelaise. Des mises à l’eau successives qui signent une évidence : l’essai d’avant-garde de la première liaison du passeur, en 1998, glisse en douceur vers le rassemblement informel de compétences propres à plusieurs spécialistes nautiques.

Le mathématicien Philippe Pallu de la Barrière, pivot de cette aventure technologique, ne voit pas d’équivalent en France pour la production de ce type de bateau : des transports de passagers de taille moyenne.

«Le Lendit» qui sort de chantier aujourd’hui est une juste illustration de cette mécanique bien huilée.

Il a sous-traité l’ingénierie au Crain (Centre de recherche pour l’architecture et l’industrie nautiques), un bureau d’études et de réalisations créé par le même Philippe Pallu de la Barrière.

Il y a l’entreprise qui a posé le moteur, celle qui s’est chargée de peindre les pièces en aluminium, telle autre qui a mis en place l’installation électrique, le fournisseur d’accastillage, enfin le chantier sous le hangar duquel tous sont venus déposer un pan de leur savoir, en vue de l’assemblage final.

À quelques détails près, il n’y a donc que les deux tonnes de batteries, le moteur électrique, et les panneaux solaires, qui ne sont pas Rochelais ou Charentais-Maritime.

Pour mémoire, depuis la naissance du premier bus de mer de La Rochelle, en mai 2008, des contrats ont été signés pour trois navettes parisiennes, et le système de propulsion du ferry-boat marseillais. S



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