Ces salariés qui n’ont plus une minute à perdre
Au terme d’une interminable partie de ping-pong prud homale, la Cour de cassation vient de signifier la fin des hostilités opposant depuis cinq ans la direction de l’entreprise aéronautique Simair à une quinzaine de ses salariés. Outre une ardoise d’environ 1 500 euros pour chacun des quinze salariés engagés dans la bataille, la direction de l’entreprise aéronautique pourrait donc désormais être tentée – ou contrainte – d’entériner le paiement systématique de la pause.
Dans un très bref communiqué, la direction entrouvre également le chapitre de l’apaisement, admettant qu’une «page de l’histoire de la Simair venait d’être tournée», tout en souhaitant que «la disparition de cet écueil aille dans le sens du développement d’un bon dialogue social».
Au-delà de la Simair, la décision de la Cour de cassation pourrait enfin avoir un effet boule de neige parmi un bassin industriel rochefortais où la gestion des temps de pause est souvent une discipline à géométrie variable. S