Où est passée la tête d’Henri IV ?

Le Navarrais «bien bon ami des Rochelais», dont on a célébré cette année le 400e anniversaire de la disparition, a fortement marqué l’histoire de la ville où il passa une partie de son adolescence. Mais c’est plus précisément au mystère de sa dépouille que Rodolphe Huguet, historien et guide des tours de La Rochelle, a décidé de s’intéresser tout particulièrement ce soir, lors d’une conférence au cours de laquelle il promet quelques révélations sur le mystère de la disparition de la tête royale.

Après avoir été poignardé par Ravaillac, en 1610, Henri IV a été enseveli à la basilique Saint-Denis, comme la plupart des rois de France.

C’est vingt-trois ans plus tard, quand Louis XVIII fit rouvrir les tombeaux, qu’on découvrit qu’Henri IV avait été décapité post-mortem et que la tête avait disparu.

Certains historiens affirment qu’elle aurait été acquise par un certain comte Elbach qui l’aurait emportée en Allemagne.

On retrouve trace du macabre trophée un siècle plus tard, le 31 octobre 1919, à la galerie Drouot, à Paris.

L’antiquaire passera sa vie à le prouver dans l’indifférence générale.

Il fit appel à des médecins et historiens qui comparèrent le reste humain avec ce qu’on savait de la morphologie d’Henri IV, de sa blessure mortelle, des cicatrices infligées à la dépouille lors de la profanation de 1793.

L’entaille à la lèvre supérieure correspondait au coup de couteau porté au roi par Jean Chatel, le 28 décembre 1594.

En 1935, dans une échoppe parisienne, Joseph-Émile Bourdais montrait piteusement la tête pour quelques sous. S



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *