La femme qui murmure à l’oreille de ses chevaux

cheval«Les chevaux sont toute ma vie», lance Manon Lesage avec un joli accent qui fleure bon le Midi. À 18 mois, sa mère l’emmenait lors de randonnées, «je dormais sur le cheval», sourit-elle. À 2 ans, elle montait sur un poney et elle possédait son premier cheval à l’âge de six. Encouragée par Maurice et Fabien Galle, organisateurs du Salon du cheval de Paris, la jeune fille, âgée de 18 ans, vit pleinement sa passion.

Une passion qu’elle fait partager au public saintais, lors des représentations données sur le site du haras pendant toute cette période estivale (voir par ailleurs).

«Le spectacle a été spécialement créé, avec ma mère, pour ce rendez-vous», dit-elle.

Quarante-cinq minutes où elle enchaîne les numéros d’amazone, de voltige, de Sévillane, de dressage.

Ne s’est-elle pas privée une année, sans regret, d’une participation au championnat de France de sauts d’obstacles où elle avait des chances de bien figurer pour participer à un spectacle sur la manifestation de La route du sel, qui sillonne le sud de la France?

Outre ses talents de cavalière et de dresseuse, Manon Lesage peut compter sur ceux de ses complices à quatre pattes : Takinou, un camarguais espagnol ; Isleño, un animal de pure race espagnol et Suelto, un lusitanien.

Takirou était un cheval craintif, il avait peur de tout, il avait été débourré à l’âge de 6 ans, beaucoup trop tard. Source



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