La station de Saint-Palais, cible de recours gagnants

Alors que l’infrastructure d’assainissement existe depuis plus de 30 ans, jamais, en effet, elle n’a obtenu cette autorisation. La première demande, en 1974, alors que la station saint-palaisienne ne collectait alors que les eaux usées de Saint-Palais, Vaux et Royan, avait amené le préfet à accorder l’exploitation de l’infrastructure jusqu’en 1990.

Les demandes suivantes ont systématiquement fait l’objet de recours gagnants devant le tribunal administratif, notamment de la part de l’association de protection de l’environnement des Amis de Saint-Palais.

Une nouvelle demande d’autorisation d’exploitation permanente formulée par la communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) auprès du préfet de Charente-Maritime a fait l’objet récemment d’une enquête publique.

L’association des Amis de Saint-Palais, en effet, a invité ses adhérents et toute personne en accord avec sa perception du dossier de verser au dossier de l’enquête publique un courrier type énumérant ce que l’association pointe comme des carences dans le fonctionnement de la station d’épuration saint-palaisienne.

Surtout, les Amis de Saint-Palais critiquent de manière récurrente le «rejet en mer, en un point unique, à Saint-Palais, au lieu-dit Puits de L’Auture, de la quasi-totalité des eaux traitées par les stations d’épuration de Saint-Palais et des Mathes, ce qui revient à gaspiller une ressource rare».

«La profession agricole reste encore méfiante quant à la qualité de ces eaux de rejet et nous ne pouvons rien pour empêcher cette méfiance, quand bien même l’eau qui sort de la station d’épuration de Saint-Palais est de la meilleure qualité qui puisse être obtenue», assure Martial de Villelume. Source



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