Le péril n’est pas levé

Logés dans l’un des deux appartements de la résidence Oppidum, située en haut du mur du Bastion, Camille et Guillaume Favreau Jacquemard ont quitté contraints et forcés leur domicile depuis maintenant quatre mois. Le couple fait partie des «évacués» de la rue De Lâage et de la ruelle du Bastion, destinataires de l’arrêté de mise en péril imminent qui leur a été notifié par la mairie de Saintes, le 29 décembre dernier.

Malchance supplémentaire pour le jeune couple : leur relogement «effectué par nos propres moyens» dans un appartement du centre-ville ne se déroule pas dans des conditions optimales.

L’arrêté de mise en péril avait, en effet, imposé des prescriptions au syndic des copropriétaires de l’immeuble du n° 3 de la ruelle du Bastion, l’agence centrale Bertin.

Un délai qui se voulait équilibré entre, d’une part, les aspirations des riverains à regagner leur domicile rapidement et, d’autre part, une période nécessaire pour que les travaux ordonnés soient effectués.

La loi prévoit en conséquence que «le maire agit en lieu et place des propriétaires, pour leur compte et à leurs frais» (article L 513-1 du code de la construction).

Il attend de sa part la présentation d’un calendrier annonçant l’étalement des travaux. Source

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