Des hommes aussi demandés

Mickaël Picaud, 27 ans, est le seul homme, auxiliaire de vie sociale, sur 180 personnes employées par l’ADMR (Association d’aide à domicile en milieu rural) en Charente-Maritime. Avec l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services à la personne), ces deux réseaux représentent près de 70 % des prestataires dans le domaine du service à la personne.

Pas facile de bouleverser les mentalités, aussi bien chez les demandeurs d’emploi (jamais de candidatures spontanées enregistrées) que chez les conseillers du Pôle emploi, pas davantage habitués à proposer ce choix de carrière auprès du public masculin.

À plus long terme, il souhaite devenir aide-soignant puis infirmier.

Mais ce qui le motive dans son métier d’auxiliaire, c’est le temps plus long qu’il peut consacrer aux bénéficiaires, personnes âgées ou handicapées.

Les auxiliaires à temps partiel peuvent compléter leurs expériences (avec des stages) et leurs revenus (grâce aux chèques emploi service universel).

«Isolé» également par son âge relativement jeune (la moyenne de ses collègues tourne entre 40 et 45 ans), Mickaël concède être «le chouchou» lors des réunions de secteur. Source

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