La voile en grand format

Un projet un peu fou, c’est vrai, auquel ils consacrent près d’un million d’euros : la construction d’un voilier de croisière hauturière.Ce monocoque de 16,10 m pourrait être le leur.Mais (autre folie en période de crise dans la filière nautique ?), ils le destinent à la vente, avec le statut de premier modèle d’une série d’exception.

Dans le cas de Serge et de Colette, dix-sept années à bord d’un Ovni, ce voilier de référence pour les baroudeurs du grand large, n’ont pas émoussé leur enthousiasme.

Mais ils sont moins nombreux ceux qui saisissent le pot de résine ou, dans ce cas précis, la tôle d’aluminium.

C’est ce matériau robuste que Serge Marchi a retenu pour l’Imagine.

Un jeune créateur d’entreprise de 56 ans, dont la veste polaire est un costume d’homme multifonctions : formation en construction mécanique, puis aux Beaux-Arts, parcours professionnel de maître d’oeuvre dans le bâtiment, puis dans l’immobilier.

En France, et aux Antilles, avant d’installer la SARL Nouvelle Vague, support juridique du chantier nautique, à Tonnay-Boutonne.

Justement, c’est en jugeant des qualités de son Ovni, et aussi de ce qu’ils estiment être ses limites, que ces navigateurs ont sérié leurs attentes.

Aussi, quand ils se sont retournés vers l’architecte naval Martin Defline pour dessiner Imagine, leur cahier des charges était inspiré par ces années de pratique.

» D’où le recours à l’aluminium qui, «sur des unités de plus de 12 mètres, offre des gains de poids, par rapport au polyester.

D’où, surtout, le recours au procédé inspiré par les monocoques de course au large proposé par l’architecte : deux quilles pendulaires qui règlent automatiquement leur position sous la coque au gré du cap, de l’angle de gîte, de la force du vent. Source

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