Régine Joly élue vice-présidente

Régine Joly élue vice-présidenteRégine Joly élue vice-présidente. Dandidat à la 6e vice-présidence de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara), Didier Quentin a perdu hier matin sa première élection depuis des années. Le député-maire de Royan a non seulement été battu, mais il a subi, et avec lui la majorité municipale qu’il conduit depuis 2008, un revers en forme de camouflet.

Face à Didier Quentin, en effet, c’est la socialiste Régine Joly, sa propre opposante municipale, qui a remporté cette vice-présidence, au terme d’un scrutin qui ressemblait presque à un troisième tour des élections municipales royannaises, puisqu’Alain Larrain a aussi tenté sa chance.

Pas plus que le 4e candidat de ce scrutin, le maire de Mortagne-sur-Gironde Jean-Louis Faure, l’ancien directeur général des services de la Ville de Royan, n’a joué le rôle d’arbitre dans un mano a mano serré et noué en deux tours de scrutin.

Duel serré à l’issue du premier tour (26 voix à Régine Joly, 25 à Didier Quentin), qui a fini par tourner à l’avantage de la vice-présidente socialiste du Conseil régional, qui l’a emporté avec 38 voix, contre 27 à Didier Quentin.

Indéniablement, un climat de défiance s’est instauré depuis 2008 entre Royan et la Cara.

Ce que dément évidemment Didier Quentin, qui mettait hier sa défaite sur le compte d «arrangements» supposés entre élus des communes rurales, de «traquenards», n’y voyant visiblement aucune responsabilité personnelle ou collective de la part des délégués royannais.

S’il avait été seul hier à subir un revers, Didier Quentin aurait pu plus aisément plaider le «traquenard».

Mais «rien n’était prématuré», assuraient en coulisses plusieurs élus communautaires.

Ni l’élection de Régine Joly au détriment de Didier Quentin, ni celles de Maurice Girerd, le maire de Brie-sous-Mortagne, 247 habitants, et de Francis Herbert, le maire de Saint-Augustin, 1 166 habitants, au détriment de deux autres élus de la majorité royannaise, René-Luc Chabasse et Eva Roy.

Les élections de Bernard Giraud à la 1ère vice-présidence et de Didier Besson à la 13e vice-présidence atténuent à peine la sensation de malaise profond qui a accompagné ces résultats.

Régine Joly elle-même ne s’attendait pas à une pareille fête. Didier Quentin, lui, en était à «espérer que tout cela va pouvoir se réparer».

Un voeu énigmatique.. Les votes ont eu lieu, les vice-présidents et les trois membres associés au bureau communautaires ont été désignés.

Ne reste à Royan qu’un sentiment amer de ne pas disposer d’une représentation proportionnelle à sa population au sein de ce bureau communautaire. Ils ont sanctionné, à leur manière, cette maladresse de timing.

Résumé art Ronan Chérel de Sudouest

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