Philatélistes, cartophiles et spécialistes se rencontrent

Philatélistes, cartophiles et spécialistes se rencontrentPhilatélistes, cartophiles et spécialistes se rencontrent. «Le bureau de poste de Saujon était au XIXe siècle beaucoup plus important qu’à Royan, infâme village de pêcheur», détaille en souriant Jean-Claude Blanc, le président du Club philatélique de la Côte de beauté. Celui-ci organise ce week-end son 23e salon au Palais des congrès de Royan, devenue entre-temps une cité balnéaire.

Une cinquantaine d’exposants sont attendus pour présenter leurs collections. Parmi eux, des philatélistes, des cartophiles ou des capsulophiles.

Mais aussi des collectionneurs de thermomètres anciens ou de boîtes de sardines. Jean-Claude Blanc a, lui, opté pour une collection bien précise : les oblitérations.

Le retraité collectionne les marques apposées sur les timbres et lettres à l’aide de tampons. Encore ne s’intéresse-t-il qu’à une période donnée, histoire postale oblige, celle couvrant les années 1852 à 1876. Jean-Claude Blanc n’est pas un doux timbré.

Depuis la mise en service du premier timbre français en 1849, les postiers utilisaient alors des cachets numérotés.

Les cachets numérotés affectés à ces bureaux de Poste avaient alors été rapatriés à Paris, avant d’être attribués à de nouvelles communes.

Ils déterminent pourtant la valeur de ces collections et entraînent ces amateurs dans des recherches folles. Internet a considérablement changé la donne pour ces collectionneurs.

Résumé art Fabien Paillot e Sudouest

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