On roule à 30 km/h, mais par intermittence

Au fil des semaines, les panneaux limitant la vitesse à 30 km/h en centre-ville fleurissent, lentement, mais sûrement. Pourtant, le 21 février, en annonçant très officiellement l’entrée en vigueur officielle de cette mesure visant à réduire de manière drastique l’allure des automobilistes dans une grande partie du centre-ville, Didier Quentin laissait augurer dans son discours une éruption massive de panneaux de limitation. Le Code de la route est précis : l’interdiction ou la limitation ainsi signifiée à l’automobiliste vaut jusqu’à l’intersection suivante.

Patrick Marin, gérant de l’auto-école éponyme, cours de l’Europe, est aux premières loges pour observer l’attitude des conducteurs.

Sur le fond de la stratégie de la municipalité en matière de sécurité routière, Patrick Marin a bien un avis : «avant de vouloir encore réduire la vitesse, on aurait dû commencer par faire respecter la limitation existante».

En l’état actuel de la tentative d’application de la limitation à 30 km/h, Patrick Marin ne peut blâmer l’un de ses élèves quand ce dernier, ne voyant pas de nouveau panneau «30», accélère à nouveau, «tout en conservant une vitesse adaptée aux conditions de circulation, la règle de base en matière de conduite».

Du côté de la société Carabus (groupe Veolia), qui assure le service de transport en commun extra-urbain et surtout, dans le cas présent, urbain, «le respect du Code de la route est la première et seule consigne donnée aux chauffeurs», confirme-t-on.

Il en va de la ponctualité de l’ensemble du réseau. Avant même que l’intégralité du périmètre ciblé par la mairie ne passe légalement à 30 km/h, la mesure complique déjà le service. S






Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *