Notre-Dame commence à faire peau neuve

Eglise de RoyanA l’oeil nu et sans plus amples informations, les soins dont a bénéficié cette semaine l’église Notre-Dame n’ont rien de spectaculaire. Une première pierre a pourtant été posée sur le chemin qui mènera, d’ici quelques années, à la réhabilitation de l’édifice, classé monument historique en 1988. En l’espace d’à peine quatre jours, les Compagnons de Saint-Jacques ont «purgé» les bétons de Notre-Dame.

«Avant les travaux de réhabilitation à proprement parler, il était nécessaire – et la Drac (1) l’a demandé – d’enlever tous les éléments fortement dégradés, dangereux pour la sécurité des passants et de ceux qui travailleront sur le chantier», explique Laurent Chitty, architecte des services techniques municipaux.

Concrètement, les Compagnons de Saint-Jacques, corporation de tailleurs de pierre, ont toiletté l’église, achevant de briser les parties menaçant de se désolidariser de l’édifice, des morceaux de béton fragilisés par l’oxydation des armatures métalliques.

Les bâtisseurs n’ont pas lésiné sur les armatures en acier.

La plus novatrice, un procédé imaginé en Belgique, consiste à remonter le pH (2) des aciers des armatures au degré de basicité, soit 13, par une action électrique.

Les impulsions auront pour effet d’abaisser le degré d’acidité du métal oxydé et donc de le régénérer.

Leur analyse permettra de déterminer quelles techniques seront appropriées, en fonction des secteurs du bâtiment. S



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *