Les auto-entreprises se jouent de la crise

Il troque la calculette pour la table de mixage et anime – à la demande – anniversaires, mariages, soirées dansantes, repas d’entreprise, et plus si disponibilité. Guillaume Caron est l’un des quelque 3 200 auto-entrepreneurs recensés aujourd’hui en Charente-Maritime.

Il s’est lancé en octobre dernier sous la raison commerciale Périgny Animation.

Il a ensuite investi dans du matériel, des cartes de visite, un référencement Internet et, depuis, son auto-entreprise ne connaît pas la crise.

«Fa- cilement», «ponctuelle», «petite», on l’aura compris, ce n’est pas vraiment une entreprise, ni même un véritable emploi.

Sa simplicité administrative, son régime fiscal et social hyper-allégé ont séduit 342 000 candidats entrepreneurs, principalement dans les secteurs des services au ménage et de la communication.

60 % des créateurs, également, font autre chose, ils sont salariés, étudiants, retraités.

Et il le faut bien puisque, selon une étude d’Opinion Way pour l’Observatoire de l’auto-entrepreneur, leur revenu moyen est de 775 euros nets par mois, c’est-à-dire le seuil de pauvreté.

Il a pleinement conscience que l’auto-entreprise ne va pas transformer – du jour au lendemain – les 4 millions d’inscrits à Pôle emploi en autant d’auto-patrons.

Mais pour qui a, comme lui, «une passion et des compétences», c’est une opportunité à saisir.

DJ Guillaume a déjà animé quatre soirées, dont le réveillon du casino de Châtelaillon. Source

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